Quand je suis allé au Trocadéro [Musée ethnographique] c'était dégoûtant. Le marché aux puces. L'odeur. J'étais tout seul. Je voulais m'en aller. Je ne partais pas. Je restais. Je restais. J'ai compris qu'il m'arrivait quelque chose. Non ?
Les masques, ils n'étaient pas des sculptures comme les autres. Pas du tout. Ils étaient des choses magiques [...]
Tous les fétiches, ils servaient à la même chose. Ils étaient des armes. Pour aider les gens à ne plus être les sujets des esprits, à devenir indépendants. [...] Tout seul dans ce musée affreux, avec des masques, des poupées peaux-rouges, des mannequins poussièreux. Les demoiselles d'Avignon ont dû arriver ce jour là mais pas du tout à cause des formes : mais parce que c'était ma première toile d'exorcisme, oui.